Choreographic and imagery artist, researcher of Afro-diasporic and urban dances, extemporary dancer and pedagogue, her practices are woven through the act of travelling. Her work is situated among the notions of transit, displacement, belonging, superposition, memory, colors and ordinary gestures. In 2020 she created the structure NA MATA LAB.

Amid her audiovisual works stand out NoirBLUE — the displacements of a dance (2018 - 27'), her first documentary, and VÓS (2011 - 5'30), her first video essay. THE DIVINE CYPHER, Fumaça, Meditation on Beauty, èscultura, O BΔNQUETE, COROA, NoirBLUE, DRW2 and Le Tour du Monde des Danses Urbaines en 10 villes, are her pieces that articulate choreography, discourse and installation. CORPO FIRME ; danças periféricas, gestos sagrados is the name of the practice she has been developing and sharing since 2010.

Designer graphique diplômée de l’École Supérieure d'Art et Design de Saint-Étienne et étudiante en master d'anthropologie biologique à l'Université de Cheikh Anta Diop à Dakar, Sénégal. Elle s'attache à créer du lien entre sciences sociales et arts visuels et s'intéresse par ailleurs à l'usage d'outils de création libres (FLOSS).

Romain Baudot is a polyvalent web developper, based in Nancy, France.

Enseignant-chercheur en histoire de l'art contemporain à l'Université Rennes 2, depuis septembre 2015.Ses travaux portent sur les interactions entre création artistique, histoire de l'art et sciences humaines et sociales dans la seconde moitié du XXe siècle, sur des œuvres et travaux apparentés à l'Art Brut et sur l'épistémologie de l'histoire de l'art pensée en regard du primitivisme. Depuis 2020, il codirige le département d'Histoire de l'art et archéologie et encadre depuis 2019 le Master 2 parcours "Métiers et arts de l'exposition" de Rennes 2, consacré aux pratiques de l'exposition dans le champ de l'art contemporain. Ses activités de recherche se prolongent dans un travail de commissariat d'expositions et de conférences- performances.

Architecte, fondatrice de la revue Afrikadaa et de Balades Architecturales de Dakar. Elle a co-conçu l'exposition Dakarmorphose sur l'évolution des villages lebou, lors de la biennale d'art contemporain de Dakar en 2018. Elle a également représenté le Sénégal au Forum Mondial des Jeunes Architectes.

Graphiste. Il vit à Bienne où il est maître principal à l'Ecole d'arts visuels. Chargé de cours à Genève, il a été professeur des hautes écoles de Suisse occidentale. De 2009 à 2016, il a dirigé l'unité d'enseignement et de recherche Media Design à la HEAD. Auparavant il a exercé en qualité de graphiste, comme assistant, enseignant, chargé d'études et de projets, expert et conseiller artistique. De 2016 à 2017, il a été enseignant en apprentissage au sein de l'Institut supérieur des arts et métiers du numérique, au Sénégal. Il a également été cocommissaire la 6e édition du festival Afropixel produit par Kër Thiossane pour « des utopies non-alignées », en 2018. Ses récentes recherches portent sur le design et le graphisme des documents qui ont été archivés à Neuchâtel et par la Confédération suisse dès le mitan des années 1960, avant et après que cette dernière fut hôte de la République du Sénégal lors d'une exposition du Musée Dynamique. Actuellement avec [avec Carole Diop, Nzinga Mboup et Matthieu Jaccard], il travaille sur les rencontres pour apprendre de Dakar du forum d'architectures de Lausanne.

British curator and art historian who lives in Dakar, Senegal. She is Curator of Programs at RAW Material Company in Dakar where she has co-curated numerous exhibitions including Toutes les fautes qu'il y avait dans le monde, je les ai ramassées (2018), PO4 (Blackout) (2019) and The School of Mutants (2021). Recent discursive projects of note with RAW Material Company include Kan jaa ta; From the shadow into the light (Bamako Encounters Photography Biennale, 2019), Condition Report 4: Stepping out of line; Art collectives and translocal parallelism (Dhaka Art Summit, 2020) and the public programme of the Sex Ecologies exhibition (Kunsthall Trondheim, 2021). Her work in Senegal has included research on diverse topics ranging from the country's performance art history to the nexus of hip hop and contemporary art in the country, and her writing has been published in SUNU Journal, Art Basel Stories, Making & Breaking, ESPERANTO and Obieg. Dulcie has also been a member of artist's collective Les Petites Pierres..

Graphiste et typographe française, enseignante et chercheuse intéressée par les enjeux d'un héritage artistique et culturel africain et créole dans l'art et le design contemporain. Après un master de design graphique où elle s'intéresse à la visibilisation dans les mediums de communications aux modèles féminin noirs elle étudie le cas des jeunes systèmes d'écriture de la diaspora africaine et créole et les enjeux derrière leur intégration aux outils numériques . Elle s'inspire de leur généalogie et leurs contextes de création afin de déconstruire cet héritage et proposer des formes adaptées à leur valorisation. Elle se penche sur le cas de l'Afáka, un système d'écriture créole et marron du Suriname dont la création et le développement sont particulièrement influencés par les familles de systèmes d'écritures de l'Ouest du continent africain. Sa réflexion sur notre héritage et notre perception en Occident des signes et images de l'Ouest de l'Afrique se poursuivent avec l'identité visuelle qu'elle dessine pour l'événement Africa2020 à Nantes, l'Université des Futurs Africains menés par Oulimata Gueye. À travers ses projets, motivés, elle cherche à définir un espace d'accueil favorable à ces savoirs et leurs acteurs dans des sociétés et institutions occidentales. Son enjeu à l'Assemblée des mutants est de mettre en lien cette question d'héritage avec un plus large panels de savoirs ouest-africains.

Bäntu du Monde entier. Une planéTerrienne dans l'Univers qui a élu domicile au Sénégal depuis 2016. Sa pratique se nourri de la richesse d'un parcours de vie singulier, inscrit dans des géographies multiples, une conscience animiste de la Vie, et des savoir-faire appris au gré d'expériences vécues dès l'âge de 12 ans dans l'économie populaire au Gabon, mais aussi à l'université en France plusieurs années plus tard. Après une quinzaine d'années d'intervention dans le secteur de la coopération internationale, elle crée Bä tisseurs en 2021. Il s'agit d'une initiative dont la démarche implique le démantèlement des mécanismes qui enferment les communautés africaines dans le déni de leurs savoirs endogènes et dans le mimétisme systématique de modèles de développement hérités de la colonisation. Ce faisant, Bä tisseurs accompagne des dynamiques territoriales alternatives à petite échelle, dont les enseignements pourraient nourrir les fondements d'une éthique africaine de la Vie et des établissements humains.

Commissaire d'exposition et médiatrice culturelle diplômée de l'Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne), en Sciences et Techniques de l'Exposition. Après de nombreuses années dans le domaine de l'accueil et de la médiation culturelle au sein d'institutions telles que le Musée du Louvre, le Musée Rodin, le Grand Palais et la Fondation Louis Vuitton ; elle est rentrée à Dakar en 2018 et a accompagné l'ouverture du Musée des civilisations noires. Elle est aujourd'hui commissaire des programmes à RAW Material Company, où elle a récemment co- commissarié, « Le Spectre des Ancêtres en Devenir » par Tuan Andrew Nguyen (2022), « L'École des Mutants » par Hamedine Kane & Stéphane Verlet-Bottéro (2021), « D'une rive à l'autre » par Ibrahima Thiam (2020); et a co-dirigé les programmes discursifs suivants Convocations, « Sex Ecologies » — Kunsthall Trondheim x The Seed Box, (2021) ; « Respirer hors école, RAW Académie » — Bivouac #2, Bétonsalon, (2020). Ses écrits ont été publiés dans des ouvrages et revues tels que, Oh! AfricArt : 52 artistes contemporains africains, 2021 ; Something We Africans Got #10 ; SWAG high profiles #2 & #3. Ses recherches se concentrent sur les politiques culturelles du Sénégal des années 60 à nos jours, ainsi que les dynamiques de marché qui agissent sur la scène artistique contemporaine du continent et de sa diaspora. Elle vit et travaille à Dakar.

Agrégé d'économie, est également musicien, auteur de plusieurs essais, d'œuvres de théâtre et de récits. Il enseigne l'économie pendant treize ans à l'Université Gaston-Berger à Saint-Louis du Sénégal. Ses recherches universitaires portent sur les politiques économiques, l'économie du développement, l'économétrie, l'épistémologie et l'histoire. Depuis 2021 il est professeur de philosophie africaine à Duke University, aux Etats-Unis. Afrotopia (Philippe Rey, 2016) est un best-seller mondial. En 2016, en compagnie du philosophe Achille Mbembe, il fonde les Ateliers de la pensée qui ancrent l'actualité de la réflexion sur l'Afrique à partir de Dakar. En 2018 Felwine Sarr est chargé avec Bénédicte Savoy, du Rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain, Vers une nouvelle éthique relationnelle. Sa maison d'édition Jimsaan, créée avec l'écrivain Boubacar Boris Diop, publie entre autres, à prix local, les œuvres du Prix Goncourt 2021 Mohamed Mbougar Sarr, en coédition avec Philippe Rey. Il est l'auteur entre autres de Dahij, 2009, 105 Rue Carnot, 2011, Habiter le monde, 2017, Écrire l'Afrique- Monde (avec Achille Mbembe), 2017,Traces - Discours aux Nations africaines, 2021. Son dernier roman, Les lieux qu'habitent mes rêves est publié cette année.

A Senegalese and Mauritanian artist and director, lives and works between Brussels and Dakar. Through his practice, Kane frequents borders, not as signs and factors of impossibility, but as places of passage and transformation, as a central element in the conception of an itinerant identity. After ten years of exile in Europe, his practice now focuses on themes of memory and heritage. In his work, past and future are intertwined, transgressing and irrigating the boundaries of space and time. In 2020 Kane participated in the Momenta biennial in Montreal, and in various exhibitions as part of the Africa 2020 season in France. In 2018 in Dakar, he co-initiated The School of Mutants. His film The Blue House, which had its world premiere at the IDFA in Amsterdam in November 2020, received the special mention of the jury.

Issa Fofana est enseignant-chercheur en géographie au sein de la FHG au sein de l'Université des Sciences Sociales et de Gestions de Bamako.

Professor of sociology and anthropology and a writer, currently based at the University Omar Bongo in Libreville, Gabon. His areas of research are the anthropology and sociology of the social imaginary of bodies, power, screens, therapeutic cults and the utopia-dystopia of the neoliberal era. Notably, he has published Afrodystopie. La vie dans le rêve d'Autrui (2021) ; L'impérialisme postcolonial. Critique de la société des éblouissements (2015) ; Le Souverain moderne. Le corps du pouvoir en Afrique centrale (Congo, Gabon) (2005), translated into American English in 2020; La guérison divine en Afrique centrale (Congo, Gabon) (2002), and two novels, Chiens de foudre, out of stock and currently under re-edition, and Tuée-tuée mon amour (2017).

After completing a BA at the Free University of Berlin and a MA at the University of Arts and Design in Karlsruhe, she received her PhD in Art History from the Ludwig Maximilian University of Munich (LMU) in 2017. As a candidate of the international doctoral program MIMESIS at LMU from 2013 to 2016, she undertook research visits to Dakar, New York City and Paris, completing her PhD dissertation on the cosmopolitan arts in post-independence Senegal. In 2016/2017, she was a research fellow at the German Forum for Art History in Paris in the context of the annual theme L'art en France à la croisée des cultures. Thereafter, she was a post-doctoral researcher in the ERC funded project Developing Theatre: Building Expert Networks for Theatre in Emerging Countries after 1945 at LMU until she joined the Bilderfahrzeuge research group at Humboldt University Berlin.

German-Scottish designer, curator, dramaturge, scholar and publisher based in Amsterdam. Working in changing international constellations between art, science and design, Julien brings artistic and scholarly sensibilities to the often participatory production of exhibitions, performances, books, events, strategies and teaching formats. His focus is on mobility, digital cultures, sustainable practices, experimental publishing and more-than-human, post-colonial modes of collective sense-making.

Founding director and curator of the Cairo Institute of Liberal Arts and Sciences. As an educator and writer based in Cairo, Egypt, he combines his background in philosophy and urbanism with body-based practices, including tea rituals and Qigong. Goessinger is an active member of the Ecoversities Alliance and advocates for the use of decolonial pedagogies to denaturalize colonial frames of reference and modern institutions. He enjoys telling stories over tea about pigeons and pedagogy.

Titulaire de la chaire d'anthropologie sociale et culturelle à l'Université de Bayreuth. Elle est co-fondatrice du pôle d'excellence « Africa Multiple: Reconfiguring African Studie » et elle est membre de la section de recherche « Knowledges ». Les recherches de Katharina Schramm sont l'interface de l'anthropologie politique, du patrimoine/mémoire et des études scientifiques et technologiques. Elle a publié de nombreux ouvrages sur la race, l'appartenance et la politique de la différence dans divers contextes. Ses premiers travaux au Ghana portaient sur les politiques culturelles, les identités diasporiques et la contestation de l'appartenance raciale. Elle a travaillé sur la mémoire et l'héritage de l'esclavage au sein de la diaspora africaine (Schramm 2010). Au cours des dix dernières années, elle a effectué des recherches en Afrique du Sud, où elle s'est concentrée sur la coproduction de la science et de la politique au lendemain de l'apartheid. Elle a contribué de manière significative aux conversations savantes sur la race et la génomique ainsi qu'à la question contestée des restes humains et des spectres du colonialisme dans les collections scientifiques, y compris l'ethnographie (Schramm 2016). Un autre volet de ses recherches concerne les questions de citoyenneté et de subjectivité politique (Schramm et Krause 2018).

I am an artist-animist An extraordinary artist. An explorer of visible worlds. A night light. A researcher of invisible traces and of a time to come. An adventurer in the psychic, cellular and atomic bodies. A woman listening to trees, medicinal plants, stones and crystals... An artist whose ART-of-LIRING is an ART-of-LIVING and an ART-of- DREAMING. I am a body traversed by Earth and simultaneously other multidimensional units on my journey of earth evolutionary exploration. I am destined to go beyond physical borders and to open a passage towards other sensitivities (without forms and without images)... Mont art is eminently metaphysical. I read the interior of the body and I interpret through the palettes of colors and lights what each body claims and asks for. The scores and sound compositions produced so far represent The Metaphysics of Sounds, the secrets of which have not all been revealed. In 2018, and again in 2019, I was able to present my first two ExposiSONS or EXPO-SOUND through two artistic programs entitled The Visionaries and Energeia - organised in Paris, by the Musée de l'Invisible and the curated by the Historian of Contemporary Art - Pascal Pique. EXPO-SOUND was my way of conceiving 13 slide shows (or 13 sound cards) based on thirteen artistic works. I created for each of the thirteen French artists an energy photo accompanied by a sound of the photo from each artistic work. Each sound photo was represented by the result of a spectrogram. In other words, for each sculpture, painting or drawing, I conceived a sound score, whose sound signature of each work reveals a photo of energy visible through a spectrogram. This first experimental sound exhibition was presented in an exhibition in Paris, entitled Les Visionaries. In 2018, curator Pascal Pique has taken the sound and energy photos and energy photos to present them in another exhibition, entitled Energeia. During the confinement of 2020, I was invited to join an international art event in Istanbul. This exhibition - Kristal Berrakligi - Crystal Clear - was organised by the curator Elena Sorokina and the Pera Museum.

Auteur compositeur interprete. Né à Mbao, il a participé dans l'album de all right dou faye avec un son titré Underground. Avec le titre So Confused, une chanson incluse dans la mixtape Afrik Hip Hop Mixtape Vol. 2 qui regroupe différents artistes rappeurs venus de plusieurs pays d'afrique, Leuz Diwane G a su marquer son empreinte dans le hip hop sénégalais.

Contributing editor of Chimurenga, contributor to Dakar based Wolof news site Lu Defu Waxu and PhD candidate at the department of Middle Eastern, South Asian and African Studies at Columbia University. Between 2010 and 2019, he wrote on artistic practices in Dakar, and political and cultural histories of postcolonial West Africa. He is now conducting research on the secular from the vantage point of the history of secularism in Senegal. His research focuses on the institutional afterlives of colonialism in West Africa and straddles the disciplinary fields of political theory, postcolonial and conceptual history.

Après des études d'Histoire à l'Université de Dakar, s'est lancé dans le cinéma en militant pour l'accès au cinéma pour la population de la banlieue de Dakar puis de passer à la réalisation. Jouant de la débrouille et puisant dans l'énergie collective de sa génération pour produire et diffuser leur cinéma. Il défend l'idée que l'art doit faire place aux gens ordinaires, et participer à la représentation et à la prise de conscience des réalités sociales et politiques, parfois difficiles. Films en cours : Les Musiciens du vendredi, documentaire, 52 min. Les Films de l'Atelier, Résidence d'écriture et Rencontres Tënk de coproduction de Saint-Louis, Africadoc, Résidence d'écriture documentaire de Safi (Maroc). Saraba, web-documentaire, 2017. Kédougou a reçu le Tanit de Bronze 2018, section court-métrage documentaire aux Journées Cinématographiques de Carthage, Tunisie et le Grand prix du Jury AIRF 2017, section courtmétrage documentaire au Festival du film documentaire de Saint-Louis, Sénégal

Enseignant-chercheur formé au département d'histoire de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar(UCAD), Sénégal et à l'Amsterdam Institute for Social Science Research (AISSR) de l'université d'Amsterdam (UvA). Titulaire d'un doctorat en histoire, il est Maitre de Conférences Assimilé, professeur d'histoire et responsable pédagogique de la licence histoire de l'université du Sine Saloum El hadji Ibrahima Niass (USSEIN), campus de Kaffrine. Il est aussi titulaire d'un CAES (certificat d'aptitude au professorat) en histoire-géographie. Il est membre du Moving Matters Programme du département d'anthropologie /AISSR de l'université d'Amsterdam. Il fait partie du ‘'Weatherhead Initiative on Global History'' un réseau international académique qui regroupe des historiens du Sénégal(UCAD et USSEIN), Harvard University(USA), University of Delhi(Inde), IISH(Pays Bas), Universidade de Sao Paulo(Brésil) et East China Normal University of Shanghai(Chine. M. Sy fait partie du comité de pilotage du Projet d'Ecriture de l'Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours. M. Sy est l'auteur de la monographie consacrée à l'histoire du Dimat et à Elimane Boubacar Kane. M. Sy est aussi conférencier, panéliste et à ce titre, il a présenté de nombreuses communications scientifiques à travers le monde.

Doutora em Comunicação e Semiótica, documentarista e professora de Ciências da Comunicação e Informação da Universidade Federal de Minas Gerais (UFMG), Belo Horizonte - Brasil. Como documentarista, dedica-se às culturas populares e aos saberes tradicionais. O trabalho documental que realiza visa compreender os contornos e os desvios semióticos que compõem o imaginário cultural brasileiro em diálogo com a África e sua diáspora. Nesse contexto, seus estudos tomam como referência as narrativas dos sujeitos e os documentos gerados nos processos criativos. Entre 2012 e 2018, produziu cerca de vinte documentários que tomaram como referência as histórias de vida de artistas das culturas tradicionais e populares brasileiras e seus processos criativos em articulação com a condição social e o território.

Atualmente é diretora da Universidade dos Direitos Humanos (UDH) da Universidade Federal de Minas Gerais (UFMG).

Curator and cultural practitioner from Dakar, Sénégal. She worked as Director of Programs at RAW Material Company where she has organized exhibitions and related discursive programs including the participation of RAW to “We face forward: Art from West Africa Today” Whitworth Art Gallery, Manchester; ICI Curatorial Hub at TEMP, New York; The 9th Shanghai Biennial, Shanghai; MARKER Art Dubai (2013).

She co-curated Scattered Seeds in Cali-Colombia (2015-2017) and curated Battling to normalize freedom at Clarkhouse Initiative in Mumbai, India (2017). Pereira was a co-curator of Canine Wisdom for the Barking Dog - The Dog Done Gone Deaf. Exploring The Sonic Cosmologies of Halim El-Dabh at the 13th edition of Dakar Biennale of Contemporary African art (2018), as well as Still Present! - the 12th edition of Berlin Biennale (2022).

In 2021 she was selected as one of the recipients of the ICI Curatorial Research Fellowship - a Marian Goodman Gallery initiative conceived by artist Steve McQueen - in honor of the late Okwui Enwezor.

Pereira has a strong interest in politics of identity and histories of migration.

Curatrice d'art numérique et directrice co- fondatrice de Kër Thiossane, Villa pour l'art et le multimédia basée à Dakar. Fondée en 2003 dans le but de fournir aux artistes africains un accès aux outils multimédias, Kër Thiossane a contribué de manière significative au développement de la scène africaine des arts numériques et est présente à Dakar avec d'importantes contributions à la Biennale Dak'Art ainsi qu'aux événements et institutions culturelles locales. Les projets artistiques et les résidences de Kër Thiossane ont, entre autres, exploré les possibilités de globalités technologiques alternatives et de biens communs numériques. Dans le cadre de ce travail qui, au-delà des circuits artistiques internationaux et africains, s'adresse à la communauté locale, le centre gère un jardin communautaire et le premier FabLab de Dakar. Kër Thiossane a également lancé le premier festival africain d'arts numériques Afropixel en 2008, une plateforme importante pour l'art numérique sur le continent.

Architect. He is currently working with Aziza Chaouni on a study of the CICES building in Dakar, to develop a comprehensive conservation plan for the complex.

Artiste vidéaste-plasticienne (Nouvelle- Calédonie/Indonésie), basée à Mayotte.

Son travail s'articule autour de vidéos, dessins, textes, installations. Elle prend en compte une géographie et son histoire, en explorant la notion de multiplicité dans un monde connecté et multipolaire. Ses origines javanaise et calédonienne questionnent l'idée d'une identité qui se déconstruit à travers la quête de l'histoire et du passé. Ses travaux récents interrogent l'héritage de la conférence de Bandung en Indonésie de 1955, dans le contexte actuel des constructions d'identités post-coloniales et dans une décolonialité des savoirs. Elle participe à la section Rendez-Vous de la Biennale de Lyon 2017 qui se prolonge au Centre Wilfredo Lam de la Havane en 2018.

En 2019, elle participe au colloque de la Casa de las Americas à Cuba«60 ans de Révolution, Rebelles et Révolution». En janvier 2020, elle est invitée pour la Nuit des Idées par le centre d'art Le Magasin avec Minia Biabiany, Jean-François Boclé et Malcom Ferdinand autour d'une réflexion sur une écologie décoloniale. Elle co-construit le projet « En des lieux sans merci » avec 3 autres artistes des outre-mer françaises ( Guadeloupe, Martinique, Réunion) qui interroge la notion archipelique chère à E.Glissant et les multitudes d'imaginaires fantasmés qui émanent de leurs îles afin de fabriquer d'autres réels défaits d'exotismes et de colonialités.

Se produit depuis 1995 sur les scènes nationales françaises, caribéennes et africaines. Elle se forme auprès de grands metteurs en scène comme Philippe Adrien et Sotigui Kouyate et suit des trainings d'acting auprès des coachs Neil Shell, Bernard Hiller, Bob Mac Andrew ou encore Yves Sioui Durand. D'âme nomade, au point d'équilibre de sa multiplicité et convaincue de la force transformatrice du théâtre, elle a accompagné plusieurs groupes en milieu social défavorisé et coaché déjà un certain nombre de comédiens, notamment au Sénégal où elle réside actuellement. Très attachée à la notion de présence et à la vérité de l'instant, elle pratique de nombreuses performances, dont certaines consistent à habiter un territoire artistique autre, tel ceux du sculpteur Jems Kokobi et de la créatrice Johanna Bramble, ou encore celui du koriste Ablaye Cissoko. En 2019, elle lit Les Essais Politiques de Aimé Césaire au Panthéon, et joue Dernier Rivage de Daniel Keene sous la direction de Hassane K. Kouyaté. En 2018 elle crée à Dakar la compagnie La Lune Nouvelle et en prend la direction artistique. En 2021, elle entre en co-production avec RAI pour Les restes Suprêmes et la compagnie Nous Théâtre pour L'Amour telle une cathédrale ensevelie.

Lives and works in Johannesburg. As a trained architect (University of the Witwatersrand in Johannesburg), he also has a master's degree in Art, Culture and Technology from the Massachusetts Institute of Technology (MIT). In his work, he explores what he calls"a black consciousness of space: the material and metaphysical conditions for decolonization".

Cameroonian writer, journalist, DJ and the founding editor of Chimurenga magazine (established in 2002), a pan African publication of culture, art, and politics based in Cape Town. The title Chimurenga refers to the Shona word for ‘struggle', as well as to a popular music genre in Zimbabwe. Ntone Edjabe's practice as a DJ weds musical erudition and explicit political engagement centered on Africa's place in the world. In 2004, he was facilitator of Time of the Writer and in 2007, he participated in its 10th edition at the Centre for Creative Arts of the University of KwaZulu-Natal. Ntone Edjabe is co-founder and member of the DJ collective Fong Kong Bantu Soundsystem. In 2009, he was Massachusetts Institute of Technology Abramowitz Artist-in-Residence. Ntone Edjabe also started the Pan African Space Station (PASS), an Internet radio platform streamed live across the African world. In 2011, he won the Principal Award of the Prince Claus Awards and in 2014, he was a researcher-in-residence at KHOJ.

Oulimata Gueye est critique et commissaire d'exposition sénégalaise et française. Sa démarche curatoriale se fonde sur un travail de recherche et croise histoire des sciences et des technologies numériques, art contemporain, cultures populaires, littératures et micropolitique. Elle a participé à de nombreux projets internationaux autours des cultures électroniques et de la performance. Depuis plusieurs années, elle étudie l'impact des technologies numériques sur les cultures populaires urbaines et sur les pratiques artistiques en Afrique. Dans ses projets Africa sf, Digital Imaginaries, Utopies Non alignées, Afrocyberféminismes, elle fait appel à la (science-)fiction dans une perspective d'analyse critique et de prise de position alternative. En 2021, elle a co-dirigé l'ouvrage Digital Imaginaries, African positions beyond binaries (ZKM-Kerber, 2021), elle a été commissaire de l'exposition UFA - Université des futurs africains présentée au Lieu Unique à Nantes, dans le cadre de la saison Africa 2020. Elle dirige actuellement le post-diplôme à l'Ecole des Beaux Art de Lyon et elle co-commissaire de l'exposition Ars Memoriae qui s'est tenue à 601 ArtSpace à New-York.

Philosophe et politiste, actuellement chercheuse (HDR) au LCSP de l'Université Paris Cité et enseignante à L'Ecole Estienne (ESAIG) à Paris. Elle a été directrice de programme au Collège International de Philosophie (2010-2016) et a enseigné la théorie politique à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris (1990-2005). Elle est l'auteure de plusieurs ouvrages Les miroirs vagabonds ou la décolonisation des savoirs (arts, littérature, philosophie) en 2018, L'Afrique et ses fantômes, Ecrire l'après, en 2015; Les Arabes peuvent-ils parler? En 2011 et Le Singe de Kafka et autres propos sur la colonie en 2008. Elle a dirigé des ouvrages collectifs dont , Dix penseurs africains par eux-mêmes, paru en 2016. Son travail porte sur la décolonisation, en particulier la décolonisation des savoirs.

Artist, ecologist, and curator. His practice develops collective situations of education and action, rooted in spaces of eco-social mutation. It takes the shape of gatherings, performances, public art, and multimedia installations. In 2018, he co-initiated The School of Mutants, a Dakar-based collaborative art and research platform. His work has been exhibited at: ZKM, Karlsruhe; Centre Pompidou Metz; 12th Berlin Biennale; 14th Dakar Biennale; RAW Material Company, Dakar; Het Nieue Instituut, Rotterdam; Moussem Festival, Brussels; 12th Taipei Biennial; 7th Oslo Triennale; Le Lieu Unique, Nantes; CIAP Vassiviere; Science Museum, London. He collaborates regularly with ZKM (Karlsruhe) and has had curatorial collaborations with Taipei Fine Arts Museum, NA Project, Institut Kunst (Basel), Inland (Madrid), dOCUMENTA (13).

Senegalese researcher, writer and creative. She graduated in Political Science and International Relations. She discussed the 'presence-absence' of women in politics in Senegal in the collective book "Politisez-vous!", 2017. For the 13th edition of the Biennale of Contemporary African Art in Dakar in 2018, she worked for the OFF Commission.

Tabara Korka is particularly interested in how the future can be shaped with personal stories. Her research interests include women's discourse in hip hop, the struggles worn by females activists in the political and the historical trajectory of Senegal and the discourse of african(s) feminist(s). She is also a research assistant at RAW Material Company, Dakar. She lives and works in Dakar.

Depuis tout petit, il est sous le charme de la poésie. A ce jeune âge, sa tête lui semblait être « remplie d'idées folles », ce qui le démarquait des autres. Ses racines poétiques se trouvent principalement dans les villages ruraux où il travaille depuis de nombreuses années avec des organisations locales et internationales. Un«poète errant», il a néanmoins publié plusieurs recueils de poésie en wolof et français, dont Kër Dof, Bouffées délirantes et L'Envol des pélicans, préfacé par le romancier sénégalais Cheikh Hamidou Kane. Ses poèmes à la fois affirment et remettent en cause les cultures et valeurs locales et traditionnelles, et interpellent ses audiences, peu importe leur âge, genre ou statut, à défendre l'environnement, l'égalité et la justice sociale, surtout par rapport aux femmes et aux enfants. Sall a également collaboré avec des musiciens, et travaille de plus en plus avec les nouveaux médias, la télévision, la radio et les plateformes digitales pour partager son travail.